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Les composés organiques volatiles (COV)

Les composés organiques volatiles (COV) sont des substances qui se caractérisent par leur grande volatilité, c’est-à-dire qu’ils émettent des vapeurs même à pression et température ambiante, et donc se répandent aisément sous forme gazeuse dans l’air. Au contact d’une source de chaleur, les COV présentent des risques importants d’incendie et d’explosion.Les effets de COV sont très variables selon la nature du polluant envisagé. Ils vont d’une certaine gêne olfactive à des effets mutagènes et cancérigènes (benzène entre autre), en passant par des irritations diverses et une diminution de la capacité respiratoire.Enfin, en se dégradant dans l’atmosphère sous l’effet des rayonnements du soleil et de la chaleur, ils provoquent la formation ou l’accumulation dans l’environnement de composés nocifs, comme l’ozone.

Les COV sont regroupés en cinq familles :

octane

Les alcanes (ou hydrocarbures) :Ils proviennent essentiellement des produits pétrolier et ne contiennent que des atomes de carbone et d’hydrogène comme par exemple : le butane, l’éthane, l’heptane, l’hexane, l’octane, le pentane ou le propane. En règle générale, les alcanes sont assez peu réactifs et participent moins que d’autres COV à la formation de l’ozone.

propylene

Les alcènes et alcynes :Ce sont des hydrocarbures insaturés, caractérisés par au moins une double liaison (alcènes) ou triple liaison (alcynes) entre deux atomes de carbone comme par exemple l’acétylène, l’éthylène, l’isoprène ou le propylène. Ils sont principalement utilisés dans l’industrie chimique et sont générés lors du raffinage du pétrole. Les alcènes sont plus réactifs que les alcanes, en raison de la présence de la double liaison, les alcynes le sont encore plus (triple liaison).

acetone

Les aldéhydes et cétones :Ce sont des composés organiques insaturés (aussi appelés composés carbonylés) obtenus par la combustion incomplète de carburants ou de bois (les aldéhyde) ou dérivés chimique d’un alcool par la perte de deux atomes d’hydrogène (les cétones) comme par exemple l’acétone, l’acroléine, le formaldéhyde ou le MEK.

toluene

Les hydrocarbures aromatiques monocycliques :Ce sont des hydrocarbures contenant un noyau benzénique comme par exemple le benzène, le naphtalène, le styrène, le toluène ou le xylène

chloroform

Les hydrocarbures halogénés :Cette dénomination regroupe les hydrocarbures chlorés, bromés ou fluorés. On trouve ces COV dans l’air en raison notamment de leur utilisation comme solvants, fluides frigorigènes, insecticides ou propulseurs d’aérosols comme par exemple le chlorobenzène, le chloroforme, le chlorure de vinyle, les fréons R11, R12, R22, R114 ou le trichloréthylène. Ces composés sont plutôt stables et peuvent demeurer longtemps dans l’atmosphère.

La plupart des composés organiques volatiles (COV) peuvent être détectés par une sonde PID (lampe à photo-ionisation), la plus couramment utilisée étant la version 10.6 eV- Les principaux avantages des sondes PID sont un nombre important de gaz détectés, une faible résolution de la mesure(de l’ordre du ppm) et une insensibilité aux poisons ou aux fortes concentrations.- Les principaux inconvénients étant la non-discrimination du gaz (la détection n’étant pas spécifique à un gaz en particulier) et une perturbation de la mesure en fonction de l’humidité relative

Liste des COV les plus courants détectables avec une lampe PID à 10.6 eV

Documentation MX6

Chlorobenzène
Chloroacétophénone Chlorure de propylène
Chlorure de vinyle Chloronitropropane
Chloroprène Chrysène
Crésol Crotonaldéhyde
Acétaldéhyde Cumène
(Acide acétique) Cyclohexane
Acétone Cyclohexanol
Acroléine Cyclohexanone
Acrylamide Cyclohexène
Acrylate de méthyle Cyclopentadiène
Acétate Amyl Diacétone-alcool
Acétate de butyle Diazométhane
Acétate d’éthoxyéthyle Dibromure d’éthylène
Acétate d’éthyle Dichlorobenzène
Acétate de méthyle Dichloroéthylène
Acétate de propyle Dichlorvos
Acétate d’isoamyl Diésel
Acétate d’isopropyle Diéthylaminoéthanol
Acrylate d’éthyle Diéthylamine
Alcool de propyle Diglycidyléther
Alcool allylique Diisobutylcétone
Alcool butylique Diisopropylamine
Alcool furfurylique Diméthylamine
Alcool isobutylique Diméthylaniline
Alcool isopropylique Diméthylformamide
Anhydride acétique Diméthylhydrazine
Aniline Diméthyloacétamide
Benzène Diméthylphthalate
Bromoforme Dinitrotoluène
Bromure d’éthyle Dinitrocrésol
Bromure de méthyle Dinitroanaline
Butadiène Dinitrobenzène
Butoxyéthanol Dioxane
Butane-1-thiol Diphényle
Butylamine Disulfure d’allyle et de propyle
Butyléthylcétone (Epichlorhydrine – Ethanol)
Chlorure d’allyle Essence
Chlorure de benzyle Éthanolamine
Chloroacétaldéhyde Éther dichloroéthylique
Éther d’isopropyle et de glycidyle Nitrométhane
Éther éthylique Nitrosodiméthylamine
Éther isopropylique Nitrotoluène
Éther méthylique de dipropylène Octane
glycol Oxyde de butyle et de glycidyle
Éthylamine Oxyde de chlorométhyle et de
Éthylbenzène méthyle
Éthyle mercaptan Oxyde de diphényle
Éthylènediamine Oxyde de propylène
Éthylèneimine Pentaborane
Éthylpentylcétone Pentane
Furfural Pentanone
Glycidol Perchloréthylène
Heptane Phénol
Hexane Phénylénédiamine
Hexanone Phénylhydrazine
Hexone Phtalate de dibutyle
Hexylacétate Phtalate de décyle et d’éthylhexyle
Hydroquinone Plomb tétraméthyle
Iodure de méthyle Propylène imine
Isophorone Pyridine
Isopropylamine Pyridine d’amino
JP 4, 6, 8 Quinone
Kétène Silicate d’éthyle
Oxyde d’allyle et de glycidyle Stibine
Oxyde de mésityle Styrène
Méthacrylate de méthyle Sulfure de carbone
Méthyl acétylène Terpinyles
Méthylamine Tétrachloroéthylène
Méthylcyclohexane Tétrachloronaphtalène
Méthylcyclohexone Tétrahydrofurane
Méthylcyclohexanol Toluène
Méthyl hydrazine Toluidine
Méthyl mercaptan Toluène de butyle
Méthyéthylcétone Trichloroéthylène
Méthylpentylcétone Triéthylamine
Monométhyléther – acétate Toluène de vinyle
de l’éthylèneglycol Vapeur de camphre
Monométhylaniline Vapeur de liquide colorant
Morpholine Vapeur de solvant Stoddard
Naphthalène Vapeur de térébenthine
Naphthylamine Vinyltoluène
Nitroaniline White-spirit
Nitrobenzène Xylène

Documentation tube color

Pour les composés organiques volatiles avec un pouvoir ionisant supérieur à 10.6 eV (comme le formaldéhyde par exemple) on pourra utiliser une lampe 11.7 eV (bien plus onéreuse et avec une durée de vie très courte) ou plus simplement des tubes réactifs colorimétriques pour une mesure ponctuelle ou des tubes dosimétrique pour une mesure de la valeur moyenne d’exposition (VME)